Influenceurs : 4 idées reçues à oublier

Faisant partie des nouveaux métiers d’Internet, l’influenceur fascine mais aussi l’objet de quelques idées reçues. Faisons le tour des clichés qui entourent ce business.

Pour être influenceur, il faut avoir beaucoup de followers

Quand on parle d’influenceurs, on pense généralement aux stars du web françaises, comme Norman ou Enjoyphenix. Or, ils ne représentent absolument pas la moyenne des quelques 150 000 d’influenceurs français. Ces grands noms possèdent une notoriété exceptionnelle, et donc une audience exceptionnelle.

En réalité, le but d’un influenceur n’est pas de collectionner les abonnés, mais de posséder une communauté et de savoir la pousser à l’action. Pour vivre de son activité, l’influenceur n’a donc pas besoin d’avoir 10 millions de followers. Il doit seulement posséder quelques milliers d’abonnés fidèles, qui lui font confiance et sont prêts à le suivre. Après cela, il peut déjà signer un contrat d’influenceur auprès d’une marque. 

Influenceur, ce n’est pas un vrai métier

En un sens, c’est vrai. Le marketing d’influence n’est pas un métier à proprement parler : c’est un business. On ne vend pas un savoir-faire spécifique, mais on crée une affaire qui tourne. On pourrait en dire autant pour la plupart des projets que l’on réalise sur le web.

Or, si cette idée est assez vraie en soi, le discours qu’on lui associe est presque toujours erroné. Car la plupart des personnes qui nous diront que « l’influence n’est pas un métier » sous-entendent surtout que cela n’a pas d’avenir et qu’il s’agit d’un effet de mode. À ce moment-là, on dérape complètement vers le cliché.

Les influenceurs sont juste des outils publicitaires

Ce n’est pas spécialement faux : au sein d’une campagne de communication, l’influenceur joue le rôle de relais publicitaire. Mais là encore, si l’idée de base est plutôt vraie, on lui associe souvent un discours excessif. Les influenceurs s’adressent plutôt aux jeunes, et bon nombre d’études ont démontré que ces derniers étaient plutôt méfiants de la publicité.

Le marketing d’influence permet d’adresser la communication de manière alternative, en jouant sur la confiance que portent les fans à leur idole. Quant à l’influenceur, il n’est pas un simple « panneau publicitaire » : il capitalise sur son image et sa notoriété, comme le fait n’importe quelle égérie. Le marketing d’influence est bien plus vieux qu’on le pense.

Les influenceurs sont riches et font cela pour l’argent

Comme nous l’avons abordé dans le premier point, on associe souvent le commun des influenceurs aux stars du web. Les grands noms comme Squeezie ou Natoo sont évidemment riches, mais est-ce surprenant au regard de leur audience ? Les marques sont prêtes à payer très cher pour signer un contrat d’influence avec une célébrité. En effet, outre la visibilité qu’elle leur confère, la star apporte de la notoriété à l’entreprise.

Source : Pixabay

Mais contrairement aux célébrités, l’influenceur moyen est loin d’être millionnaire : il gagne bien sa vie, sans plus. Comme dans tous les domaines, on ne se lance pas en tant qu’influenceur dans le seul but de devenir riche. L’argent ne doit pas être la motivation principale, car le chemin vers la réussite est souvent long et difficile. S’il n’y a pas de passion, on ne peut pas aller loin !